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Manuel Broseta Pont
Manuel Broseta
Si, dans l'histoire valencienne récente, quelqu'un mérite la qualification de transfuge en lettres capitales, c'est Manuel Broseta Pont (Banyeres de Mariola [Alcoià] 1932 - València 1992). Professeur de Droit Commercial, avec des études à la London School of Economics et un brillant curriculum académique (tout doit être dit), il a été le principal promoteur de la Table des Forces Politiques du Pays Valencien pendant la transition espagnole. [[https://web.archive.org/web/20030507105041/http://www.infonegocio.com/fundaciobroseta/Castellano/biografia.htm|On peut lire ici une biographie complète de lui (où l'auteur ou les auteurs parlent cependant superficiellement de son activité politique et anti-catalaniste)].].
Homme de centre-droit au discours clairement catalaniste dans les années 70 (il a participé avec enthousiasme au Ier Congrès de la culture catalane en 1977 à Barcelone), il a été le grand espoir de beaucoup en tant que promoteur d'un centre-droit valencien et valencianiste, dans le style de CIU en Catalogne. Il a ainsi été l'un des principaux conseillers du président Albinyana, avant l'autonomie.
Mais vers la fin des années 70, Broseta s'est progressivement blavérisé, au point d'être l'un des principaux instigateurs de la formulation actuelle du statut d'autonomie valencien (où tout le symbolisme blavériste est rassemblé, par exemple, en particulier la définition du valencien en tant que "langue propre"). Il a également contribué à la pratique politique du blavérisme, par sa participation politique à l'UCD et à l'élaboration doctrinale du parti dans la presse (dans "Las Provincias" pour être exact). Son service à la cause espagnole a culminé lorsqu'il a été l'un des principaux rédacteurs (en tant que secrétaire d'État aux gouvernements régionaux) de la LOAPA (loi organique d'harmonisation du processus d'autonomie) en 1982. Cette loi, l'une des conséquences les plus évidentes de la tentative de coup d'État de 1981, a retiré de nombreuses compétences aux communautés autonomes, qui sont ainsi revenues au gouvernement central. Lorsque l'UCD s'est effondrée, précisément en 1982, il est resté à l'écart de la politique active (avec des incursions occasionnelles dans "Las Provincias"). On dit que peu avant sa mort en janvier 1992 (d'une balle dans la nuque tirée par un activiste de l'ETA), il prévoyait son retour en politique, cette fois aux mains du PP.
Différentes causes ont été avancées pour expliquer ce changement incroyable. Certains disent que Manuel Broseta voulait entrer en politique coûte que coûte. Et comme à l'époque, dans le Pays Valencien, l'option qui correspondait le mieux à ses tendances était l'UCD, Broseta a joué le jeu d'Abril Martorell, qui était de toute façon le principal instigateur, comme nous l'avons déjà souligné. D'autres disent que, fondamentalement de centre-droit, il a été effrayé par l'orientation majoritairement de gauche que le nationalisme valencien a pris de plus en plus au cours de la transition.
La véritable cause semble être plus terre à terre. Manuel Broseta était marié à une Française qui portait le nom de famille Dupré, et, étant professeur à la Faculté de Droit de l'Université de Valence, il eut une liaison extraconjugale avec une de ses étudiantes, Sol Bacharach (ex Fallera Major de Valence en 1972 et pendant un certain temps professeur au Département de Droit Commercial de son ex-mari à l'Université de Valence). Et cette aventure arriva au point que Broseta quitta sa première femme et finit par épouser Sol (avec qui il eut d'autres enfants). Cette seconde femme était issue de l'establishment valencien (avec un nom de famille d'origine allemande), totalement castillanisée et totalement pro-espagnole. Il semble que ce soit l'influence de cette femme, de sa famille et de la classe sociale de sa nouvelle épouse qui ait provoqué à la fois l'abandon de son catalanisme originel et son déclin vers des positions pro-espagnoles et anti-catalanistes plus accablantes.
Tout cela, en somme, est très terrestre. Mais aussi très misérable et malheureux.
Enfin, nous disposons de documents uniques qui témoignent de son changement d'orientation. À sa mort en 1992, le journal "Las Provincias" a publié en son hommage une sélection de ses articles. Parmi ceux-ci, nous en avons sélectionné cinq:
1 - Catalanismo y anticatalanismo (Catalanisme et Anticatalanisme) (LAS PROVINCIAS, 13-11-1977)
Dans cet article, bien que Broseta précise qu'il n'est pas en faveur des thèses du catalanisme qui identifient la langue et la nation, il fait preuve d'une catalanophilie évidente. Il manifeste également une orientation politique claire de centre-droit, comme en témoigne le fait qu'il déplore que dans le Pays Valencien, la bourgeoisie n'ait jamais été (ou peu) nationaliste, et ne se soit pas préoccupée de sa propre langue et de sa propre culture, contrairement à la bourgeoisie catalane. Nous avons déjà remarqué dans cet article une constante dans la vie de cet homme : la volonté d'être en bons termes avec tout le monde. En l'occurrence, d'une part avec l'intelligentsia catalane, avec laquelle il était en relation dans les milieux universitaires, et d'autre part avec la bourgeoisie castillanisée et naguère anti-catalane de la ville de Valence, avec laquelle, pour des raisons professionnelles [en tant que professeur de Droit Commercial, il a été étroitement lié à des entreprises privées tout au long de sa vie, et a participé en tant que conseiller au conseil d'administration de bon nombre d'entre elles], il entretenait également des relations étroites. On notera qu'il a ensuite utilisé en toute normalité le terme "Pays Valencien", que la droite valencienne a ensuite fermement condamné, en le remplaçant par "Royaume de Valence", et enfin par "Communauté Valencienne".
"Cuando hace dos domingos publiqué un artículo con este mismo título, tenía el firme propósito de no reincidir sobre él. Pero aquel intento de clarificar ideas y de pedir respeto a todos sobre ellas -pues buena falta nos está haciendo en Valencia- ha provocado un alud de cartas, que agradezco, y varios artículos y comentarios periodísticos que agradezco y valoro.
Las cartas y escritos recibidos, dispares y diversos, me piden que condene el "imperialismo catalán" y me reprochan el no haberlo hecho ya. En segundo lugar, me piden -incluso un grupo de amables lectores en escrito colectivo- que me defina en un sentido o en otro. En tercer lugar, me sugieren que entre en las cuestiones concretas de los "Países Catalanes".
Todo ello me obliga a volver sobre el tema. No para condenar ninguna idea, pues por profesión y por talante personal las respeto todas, pero sí para definir mi posición sobre el problema. Hace ya tiempo que tuve la tentación de definirme, pero no lo hice por estimar que a nadie podía interesar mi posición sobre el problema. Pero ahora creo que no puedo callar por más tiempo, pues considero un deber hablar, cuando habiendo salido al público, el propio público, algunos de mis lectores habituales, me lo exigen. Y tienen razón. Máxime si se piensa, como yo pienso, que es llegado el momento de las clarificaciones públicas sobre todo esto.
Pienso, incluso, que esa clarificación de posiciones debe ser asumida por los propios partidos políticos valencianos. No sólo porque lo que está en juego es la distinta manera de concebir la identidad y la personalidad valencianas, sino porque es llegado el momento de alejar las "dudas" y las "vacilaciones" que algunos están convirtiendo en confusión y en "fantasmas", cuando no en querellas que nos dividen y nos enfrentan.
I
En alguna ocasión se me ha calificado de "catalanista" en afirmaciones o en escritos anónimos. Pues bien, quisiera aclarar esa cuestión personal.
No participo de las tesis llamadas "catalanistas". Ni en lo cultural, ni en lo político, ni en lo económico, ni en lo ideológico, ni creo, ni admito, ni comparto personalmente la tesis de que el País Valenciano forme parte de los "Países Catalanes", ni siquiera creo en ninguna de las tesis que postulan nuestra "catalanidad". Y para afirmarlo no me remito ahora a las palabras, sino a los hechos. ¡Veámoslo!
1 - Cuando en 1976 -como presidente de la Junta Democrática del País Valenciano- intervine en las largas discusiones para elaborar el documento constitutivo de la "Taula de Forces Polítiques i Sindicals", me opuse rotundamente a que en aquel documento político se denominara al valenciano "catalán". Y junto a mi opinión la de otros partidos y fuerzas democráticas lo impedimos.
2 - Cuando en mayo de 1975 acudí a una reunión política con los representantes de la "Assemblea de Catalunya", explicamos a sus representantes que la Junta Democrática del País Valenciano no participaba de la tesis de los "Países Catalanes", expusimos que tampoco era compartido por la immensa mayoría del pueblo valenciano e incluso que la estimábamos perturbadora para nuestro proceso político. Nos encontramos con la sorpresa de que esa tesis política "catalanista" tampoco era compartida por ninguno de los catalanes presentes, con la excepción de un solo partido político, y se acordó prohibir la utilización de la expresión "Países Catalanes" para la reunión de todas las fuerzas políticas democráticas de Cataluña, Baleares y el País Valenciano que se celebró el día siguiente en Mallorca.
3 - El mismo año, contestando a A. Fabregat en un libro publicado en Valencia ("Partits polítics al País Valencià", vol. I, págs. 28 a 30), sobre mi posición respecto a los "Países Catalanes", expuse larga y detenidamente mi no identificación con esa tesis, por las razones expuestas en ese libro, cuya lectura recomiendo a todos para clarificar ideas y posiciones. Ni creo en la existencia, ni en la realidad, ni en el futuro de los "Países Catalanes". Podría contar más cosas, pero no creo que merezca la pena. No tiene mayor importancia, al menos en lo que a mí respecta.
II
Lo que me ocurre es que siento una profunda admiración por Cataluña, como la siento por otras regiones españolas.
Y la siento como pueblo que es, cuando sin fisuras y pasando por encima de sus discrepancias, se sienten profundamente catalanes. Mientras que en Valencia las fisuras nos dividen. Y siento admiración por ella, porque tanto su burguesía, como sus clases medias y sus masas obreras, a las que tantas cosas separan, se sienten ante todo, catalanes y defienden y han defendido su lengua y su cultura; mientras que nosotros, los valencianos, no sólo andamos y hemos andado siempre a la "greña" unos contra otros, dejando las clases sociales más altas y las medias (salvo excepciones) sin defensa de nuestra lengua y nuestra cultura, que si se han salvado de tantos olvidos y abandonos ha sido porque nuestro pueblo llano y popular ha continuado hablando valenciano.
Y siento admiración por Cataluña porque es un pueblo que empieza por ensalzar y defender a sus hombres eminentes, sean poetas, escritores, economistas, financieros, profesionales o políticos, aunque discrepen de ellos en lo político o en lo cultural, porque ante todo son catalanes que hacen grande a Cataluña; mientras que en Valencia nos dedicamos a combatir y a discutir al que descuella o sobresale, hasta si es preciso (por envidias, suspicacias o discrepancias) a hacerle abandonar esta tierra. Recordemos que tradicionalmente los grandes valencianos se han tenido que ir a Madrid o a Barcelona. Porque la convivencia en un País que no soporta las personalidades que surgen es una convivencia difícil.
En Cataluña, además, en lo político, las derechas aceptan a las izquierdas y éstas a aquéllos y, pese a ser adversarios que se combaten en lo político, sus líderes respectivos se aceptan y respetan, pese a sus discrepancias, porque saben que ningún pueblo es ni será grande si no se aceptan y respetan los discrepantes, y si para ello no se apoyan en sus figuras más relevantes. Mientras que en Valencia, la discrepancia de las derechas a la izquierda y la de ésta hacia aquélla se convierte en amenaza, en insulto y en denigración, cuando no en calumnia y en satírica denigración.
Y eso no puede continuar. Hemos de construir un País tolerante y civilizado que deje de estar constituído en una especie de sociedad tribal, en la que los unos sean una amenaza, un temor o una envidia para los otros.
III
Quizá esa admiración hacia Cataluña, ciertos acontecimientos históricos y ese rechazo valenciano de los unos hacia los otros, explique suficientemente -junto a otros factores- algunas de las tesis "catalanistas" y, especialmente, que grandes sectores de la juventud universitaria se haya sentido atraída hacia el "modelo" catalán, por sernos el más próximo.
Tampoco es ajeno a la aproximación hacia ese modelo, la contemplación histórica y no tan histórica de lo que ha sido la actitud de los sectores más importantes de la burguesía valenciana. Porque es bien sabido que ésta abandonó masivamente -con algunas notables excepciones- la "valencianía" cultural e idiomática para asumir con armas y bagajes una "castellanización" que el pueblo que quiere reencontrar su identidad -y ésta es la actitud de amplios sectores juveniles- le reprocha. Cuando Carlos III quiso devolvernos "Els Furs" y con ellos nuestro Derecho propio y una parcela de nuestra autonomía, la burguesía valenciana, clase social y económicamente dirigente, dijo que no hacía falta. Y los ejemplos históricos pueden multiplicarse hasta nuestros días. Baste recordar su abandono de la lengua y la postergación de nuestra cultura valencianas para comprender quizá parte de lo ocurrido. Lo cual no significa que no debiera penetrar el castellano y la cultura en castellano, que buenas, propias y nuestras son ya, sino no abandonar lo que nos era y nos es aún propio.
IV
El valenciano sensato y sereno que quiere progreso social y político está ya harto de tanta exagerada polémica divisoria entre Reyno-Región o País; entre si azul o sin azul; entre si es catalán o valenciano; y entre si el himno o la cultura.
Lo que necesitamos es claridad y clarificación, pero sobre todo que nadie se sienta excluído y que los de aquí (castellano o valenciano parlantes) se sientan incluídos en el proceso de engrandecimiento de nuestro Pueblo. Y si alguien quiere continuar afirmando y discutiendo que si somos o no "catalanes", pues muy bien, adelante; y mientras tanto ¡la casa sin barrer! Que grupos o partidos de izquierda se dediquen a emplear en ello la casi totalidad de sus energías, mientras crece el paro lo reprocharán las masas trabajadoras, que quizá ni siquiera les escucharán ni les seguirán. Y que las derechas se dediquen a comabatirles como "agentes" del imperialismo catalán, es también una excelente manera de perder el tiempo.
V
Lo que es excesivo es que una derecha "instalada" ataque de "catalanista" a la izquierda y que ésta tache a toda la derecha de "bunker-barraqueta". Eso, además de falso, es miopía. Porque en Valencia hay hombres de la derecha entre los "catalanistas" y hombres de la izquierda de toda la vida entre los que lloran con emoción ante el himno regional (¡que también estuvo prohibido!) o se emocionan ante la "senyera" con franja azul. Al igual que es falso, radicalmente falso, afirmar que todos los que pretendemos la denominación "País Valencià" a "Región" o "Reyno" es porque queremos implantar la tesis de los "Países Catalanes".
¡No construyamos, ni divulguemos más fantasmas peligrosos! Dediquémonos todos, las derechas, las izquierdas y el centro a trabajar por este País, pues buena falta le hace, respetándonos los unos a los otros".
2 - La paella de "Els Països Catalans" (La paella des Pays Catalans) (LAS PROVINCIAS. 23-7-1978)
Cet article est celui qui marque le début du virage de Broseta vers des positions anti-catalanistes. Dans cet article, on remarque le ton exalté, loin du ton conciliant qu'il avait habituellement toujours montré, comme nous l'avons déjà dit. De même, nous pouvons dire que cet article est un "classique", qui ouvre de nombreux sujets blavéristes, comme le supposé "pillage catalan", qui vise même la paella (plat typique valencien) et la céramique valencienne [le défunt leader de l'UV, Vicente González Lizondo, avait l'habitude de dire lors de rassemblements politiques que "les Catalans veulent nous voler notre paella et notre céramique"]. Il est intéressant de noter que, même dans cet article, il utilise encore le terme "Pays Valencien". D'autre part, dans cet article, les liens évidents que Broseta a eus avec le catalanisme (qu'il admet lui-même) apparaissent vers la fin, ainsi que son désir de rompre avec ses anciens associés. En définitive, cet article révèle une constante dans la vie de Broseta, déjà signalée lorsqu'il parle de son mariage avec Sol Bacharach : la volonté de ne rien faire qui puisse contrarier la bourgeoisie valencienne castillanisée (en l'occurrence, être trop nationaliste à son goût).
I
"En los últimos días se han producido dos hechos pletóricos de significado. El primero parece anecdótico -casi folklórico- y el segundo es eminentemente político. Ambos se complementan y ambos unidos son perfectamente coherentes, aunque no los podamos admitir. Conviene meditar sobre ellos, desde una perspectiva política.
El hecho, que alguien ha calificado de anecdótico, se produjo en Berlín: en la Semana Cultural Catalana y dentro de la gastronomía catalana, se exhibió la paella. Hace tres días, en el congreso, el diputado catalán Jordi Pujol, expuso y según él con carácter "pedagógico" -explicó-; según las referencias de la prensa -pues aún no he conseguido el "Diario de Sesiones del Congreso"- qué es el "pancatalanismo"; qué es eso de "Els països catalans" y afirmó la "vinculación" del País Valenciano a Cataluña. Jordi Pujol, para defender la federación entre territorios autónomos, parece ser que afirmó que pertenecemos al bloque catalán y-añadió- que esta idea tiene amplio apoyo aquí. Según otros periódicos, parece que el diputado catalán afirmó la "primacía de lo catalán sobre lo valenciano, en punto a voces de capitanía cultural e histórica".
Algunos diputados valencianos se indignaron y replicaron al líder de la burguesía catalana y de la banca catalana. La propuesta constitucional fue rechazada.
¿Qué significan estos hechos políticamente? Parece conveniente, elevarnos desde la anécdota a la categoría. Así entenderemos las cosas.
II
La exhibición de la paella entre la gastronomía culinaria catalana es un desatino, que es innecesario demostrar. Pero ¿entonces qué significa esa apropiación indebida o sea expoliación gastronómica? Pues sencillamente un paso más -y lamento decirlo- de la "escalada" catalana de algunos grupos y personas que pretenden afirmar que somos una comunidad (la valenciana) que simplemente forma parte de una nacionalidad común y superior que es la nacionalidad catalana.
Lo afirman como resultado de un simple silogismo que algunos postulan: el pueblo valenciano forma parte de la nacionalidad catalana; la cultura valenciana forma parte de la cultura catalana; luego, si la gastronomía es parte de la cultura, la paella es catalana. Y el mismo argumento aplican a la lengua; si el valenciano es una variante del catalán, forma parte de la cultura catalana y, en consecuencia, es catalán. Y le cambian el nombre, y por ende, ya no hay que decir que hablamos valenciano, sino catalán. El "parlem valencià" debe ser sustituído por el "parlem català", cambiando el nombre de la lengua, pese a que siempre la hemos llamado valenciano. Aussiàs March, ya no sólo escribía en catalán, sino que es catalán. Y la cultura valenciana es catalana. Y el gótico valenciano es catalán; y la cerámica, aunque sea de la zona castellano parlante, y el mueble y la arquitectura también. Y ahora, la paella. Por este camino hemos de decirles que muchos pensamos que cualesquiera que sean las razones históricas que se invoquen, la "senyera" valenciana no podrá ser la cuatribarrada, porque -entre otras razones- la "senyera" de dos territorios autónomos no puede ser idïéntica, a menos que se nos quiera meter en una misma nacionalidad: la nacionalidad catalana. Y eso no lo quiere la casi totalidad del País Valenciano.
III
En definitiva, se nos quiere decir que somos la misma comunidad histórica y cultural; y quieren que incluso formemos parte de la misma comunidad política. Seremos así una región de "els països catalans". Y dice el señor Jordi Pujol, que todo eso tiene amplio apoyo en el País Valenciano.
Pues no señor. Hay que decirle al señor Jordi Pujol -respetable político catalán, por muchas razones- que se equivoca. Que aquí los ciudadanos se sienten valencianos y no catalanes. Que afirman -diga lo que diga la lingüística- que hablan valenciano, y que gracias al pueblo que así habla y siente se ha salvado la lengua valenciana. Y que nuestra cultura no es la cultura catalana, no sólo porque la cultura es algo considerablemente más amplio y profundo que la lengua, sino, además porque la cultura valenciana es ya indisolublemente dual: valenciana y castellana. Aunque le pese. Porque los procesos históricos son como son, y no como el señor Pujol hubiera querido que fuesen.
Pero es que, además, para que una comunidad de ciudadanos de un territorio, pueda afirmarse que posee una nacionalidad o una cultura determinada, en el caso debatido la catalana, es indispensable que esos ciudadanos se sientan catalanes. Y los valencianos no se sienten catalanes sino valencianos. Todo lo demás, son teorías historicistas, voluntarismos maximalistas o deseos de ensanchar las áreas de influencia para practicar la propia política, para practicar o extender la propia economía o para aglutinar más territorio y más habitantes, para -bajo la capitanía de Cataluña- fortalecer su propia política frente al Gobierno central. Porque de eso se trata, como a algunos, desde hace bastantes años, se nos ha explicado con el deseo de catequizarnos.
IV
Todo se comprende si se analiza desde una perspectiva política y económica. Y dejemos ahora de lado los tradicionales y reiterados intereses económicos contrapuestos de Cataluña y del País Valenciano, de los que han sufrido bastante labradores y exportadores valencianos, cuando tenían que sufrir los efectos de la política "proteccionista" postulada desde Barcelona.
Todo se comprende -como acaba de verse claro en el Congreso de los Diputados- al llegar al momento de postular y defender la tesis del "pancatalanismo". Algunos lo sabemos desde años (como lo saben muchos otros a quienes también se les explicó la "teoría") y por eso no lo aceptamos. Entre otras muchas razones, porque a un pueblo que está esforzándose en retrobar su propia identidad de pueblo diferenciado -de verdadero pueblo valenciano- lo único que no se le puede decir es que comparte la nacionalidad catalana; o que su "senyera" será idéntica a la catalana. Porque no lo siente, ni es así. Y si se le insiste y se le vuelve a insistir, al final se irrita y reacciona. Y se enzarza en disputas y en querellas y defiende su identidad. Partiendo de este sentimiento, todos los excesos son posibles, aunque sean reprobables y condenables.
V
Todo esto tiene un nombre y siento profundamente pronunciarlo: es una verdadera expoliación cultural y nacional. Y buena prueba de ello es que la mayoría de los catalanes ni lo sienten ni lo quieren. Así lo comprendió la Asamblea de Cataluña, cuando en mayo de 1974 se lo explicamos unos cuantos valencianos. Su sorpresa fue, precisamente, que antes otros valencianos les habían intentado convencer de lo contrario. Tampoco lo cree Tarradellas y con él otros muchos catalanes, tan respetables como los que creen lo contrario. Ni lo cree el "Plenari" de Parlamentarios valencianos.
VI
En el fondo de tanta campaña para que cambiemos a la lengua el nombre de valenciano por catalán, que aceptemos que la cultura valenciana no es tal, sino catalana; que afirman que es indiscutible que la "senyera" fue y debe continuar siendo la "cuatribarrada"; y que nuestra cerámica, nuestro arte y nuestra arquitectura es catalana, late el deseo de algunos de crear pilares básicos desde los que al final, acabemos aceptando que somos "països catalans" y que, en definitiva compartimos la nacionalidad catalana.
Y lo digo -pese a que muchos les irrita- con profundo respeto por quienes así piensan. Pero yo no lo pienso, y pese a todo, he sentido la necesidad de decirlo. Entre otras cosas, porque desde hace años lo estoy discutiendo con ellos. Y lo digo, pese a quienes después escriban, que nadie me ha dado vela en este entierro, o que practico el "toreo de salón". Como si para torear miuras -en política- fuera indispensable tener un acta de diputado, después de mendigarla en los pasillos de Madrid; un pase de Iberia e ir al Congreso a estar casi siempre callado y después protestar airadamente por los riesgos que otros, diputados o no, con su opinión tienen que soportar".
Il convient de noter la ruse (ou la malhonnêteté) de Broseta. Il fait semblant de ne pas savoir, et dit qu'il ne sait pas exactement ce que Jordi Pujol a dit [le 19 juillet, pour être exact] au Congrès des députés, mais par le contexte et la présentation ultérieure, il laisse entendre qu'il le savait parfaitement. Nous avons eu accès à ces paroles grâce aux réponses ultérieures de certains députés valenciens (dans ce cas, même le PSOE, une chose très peu conventionnelle étant donné que les socialistes valenciens, par peur absurde, ont toujours fini par condescendre à l'anti-catalanisme de la droite, comme le montre clairement l'acceptation de tous leurs symboles dans le statut d'autonomie valencien).
Jordi Pujol avait simplement déclaré que "l'identité historico-culturelle de la Catalogne, du Pays valencien et des îles [Baléares] constitue les Pays catalans". Pin Arboledas, député de l'UCD et futur rédacteur du Statut de Valence, a menacé d'émettre de sérieuses réserves si un pacte politique entre la Catalogne et le Pays valencien était proposé. Jarabo Payá, de l'AP, s'est efforcé de démontrer que la langue valencienne n'est pas catalane. Sotillo, député du PSOE de Castelló, a répondu que "si les fédérations [de communautés autonomes] étaient autorisées, le cas de la colonisation d'une région sur une autre plus faible pourrait se produire"." [Extrait de Catalunya. Livre de l'année 1978. Barcelona. Editions 62. 1979. P. 122].
3 - Problemas valencianos (Des problèmes valenciens) (LAS PROVINCIAS. 24-9-1978)
Cet article, écrit deux mois après le précédent, montre une caractéristique essentielle du comportement de Broseta. On pourrait la nommer : des pas en avant et des pas en arrière dans la même direction. C'était très déroutant pour ses adversaires politiques, et peut-être s'agissait-il d'une tactique préméditée. Dans ce cas, on peut affirmer que dans cet article, sans faire preuve d'un catalanisme ouvert, il se considère bien comme un catalanophile. Et en tout cas, le ton est beaucoup moins agressif (ce qui était très surprenant en tout cas à Broseta) que dans l'article précédent. D'ailleurs, il utilise toujours le terme "Pays Valencien".
I
"En este País Valenciano nuestro aún hay muchas cosas que clarificar. Para contestar a las calumnias y mentiras que se han dirigido contra mí, era indispensable decir todo un conjunto -largo y grave- de cosas que contadas ahora, quizás hubieran complicado más la "efervescencia" de los cenáculos políticos de ese gran "café" de barrio o e "patio de vecindad" al que algunos parecen querer reducir la política valenciana. Quizá porque ni pueden ni saben practicar otra "política". Hubo quien, desde las páginas de un periódico de Barcelona, llegó a insinuar que si no me he atrevido a rebatir sus mentiras y calumnias, es porque eran ciertas. ¡No se equivoque usted, "señor articulista", que de todo se hablará en su día cuando se apague el incendio!
Pero lo único que no podemos hacer ahora es continuar sembrando vientos que aticen el fuego -como constantemente están haciendo algunos de los que no merece la pena ni hablar y mucho menos contestarles-, porque como pueblo, precisamente ahora, nos estamos jugando demasiado los valencianos.
II
Una de las mayores falacias que se manejan por esos "cenáculo" es que algunos -¡y por supuesto ya se me incluye entre ellos!- estamos haciendo "anticatalanismo" y que sólo practicamos una política "anti", incapaces de construir un proyecto para el País Valenciano. Quienes son capaces de hacer ese proyecto, es algo que pronto se verá.
Yo sólo hablo y escribo en nombre propio y sólo de los que yo pienso. A nadie agrupo, por nadie hablo, ni a nadie intento arrastrar, pese a que han llegado a afirmar lo contrario. Estoy solo, absolutamente solo, y sólo digo lo que pienso. En el proceso de su insensato análisis político han llegado a afirmar -después de privarme de mi condición de "demócrata", como si tuvieran algún título para hacerlo- que estoy intentando crear un partido político, con determinadas fuerzas políticas que incluso mencionan. Para general tranquilidad de la "concurrencia" temerosa, diré que nada más lejos de mis intenciones que intentar crear ese "fantasmal" partido político. El que lo está intentando es otra persona. Así es que, ¡tranquilos!, y que ¡Santa Lucía les conserve la vista!
III
¡Y digámoslo de una vez! Por Cataluña somos muchos los que sentimos una profunda admiración. Yo el primero y lo he escrito varias veces. Ya quisiéramos aquí tener la burguesía catalana, los intelectuales y los políticos que tienen los catalanes. Entre otras cosas, porque desde su "conciencia" de ser catalanes han construído un gran pueblo, unido y fuerte.
¡Y digámoslo también, claro! Por razones históricas, culturales y políticas hemos tenido y debemos tener en el futuro buenas y estrechas relaciones con Cataluña. Yo mismo firmé -consciente de lo que hacía- en la época de la "predemocracia clandestina" un documento político, en el que se hablaba de "l'establiment de lligams especials amb Catalunya", pues, si no recuerdo mal, ésta era la expresión utilizada. Las discrepancias nacen de la forma en lo que cada uno entiende esas relaciones con Cataluña.
Pero una cosa es eso y otra muy distinta quién lo hace, cómo se hace, cuándo se hace y sobre todo qué es lo que se sacrifica en el proyecto. Hasta que estemos en situación de hacerlo, habremos de mantener las distancias. El País Valenciano tiene su propia idiosincrasia, su propia fuerza, su propia personalidad y su propio peso económico. Cuando todo esté aquí claro y robustecido, con una burguesía alineada y consciente de un proyecto estrictamente valenciano; con unos partidos políticos sin las "fomentadas" divisiones por este tema; con un pueblo en pie -y yo soy de quienes piensan que aún no lo tenemos-, será llegado el momento de establecer las relaciones que sean pertinentes si el pueblo lo decide pero sin que antes cuatro políticos suplanten la voluntad popular.
Y hablaremos a Cataluña de tú a tú. Y negociaremos lo que haya que negociar. Y en ese momento podrán discutirse nuestros conflictos recíprocos -económicos o no-, para sacar para Valencia lo que debemos sacar. Una de las mayores y mejores virtudes del político es saber escoger el momento del "encuentro" y el lugar. Antes de ese momento -el júbilo de unos, o el desconcierto de otros- puede conducir al "entreguismo" o, al menos, parecerlo. Y tanto una como otra cosa son políticamente negativas.
Mientras tanto, cada uno en su casa, barriéndola o construyéndola. Las precipitaciones en política -menos para quienes desde años las desean- son siempre contraproducentes. Estamos empezando el camino y el proyecto político para Valencia. Tiempo habrá. Y quizá no sea necesario esperar mucho. Construyamos nuestro País Valenciano, para después, conscientes de lo nuestro, poder negociar con Cataluña, lo que la Constitución y el pueblo valenciano quiera. Al menos, claro está, que lo nuestro y lo de ellos todo es lo mismo. Pero quienes no lo creemos así (porque primero queremos una Valencia "gran i forta") tenemos el deber de esperar.
IV
Con todos los respetos hacia Cataluña y hacia su presidente Tarradellas, hay que decir varias cosas. Que necesitamos elaborar y construir entre otras cosas, nuestra política económica y financiera, para, conocedores de nuestro enorme potencial económico si está unido, y de los conflictos económicos con Cataluña, después negociar y resolver. Pero de tú a tú. Y con nuestra propia unidad económica.
Porque mientras tanto hay demasiados problemas, en los que si entramos sin la debida fortaleza política y económica, el País Valenciano puede perder. Pensamos lo que significa -entre otras muchas cosas- el acabar de decidir -y son unos pocos ejemplos y no los más importantes- si el puerto comercial de Madrid radica en Alicante y en Valencia o en Barcelona. O si el puerto de Aragón es Valencia o Barcelona. O si conseguimos o no la autopista de Valencia a Madrid, antes que la de Barcelona a Madrid. O si se acaba o no la línea de ferrocarril a Francia por Canfranc.
Son demasiadas las cosas que nos jugamos de presente y de futuro, en nuestros potenciales conflictos económicos con Cataluña para no andar con cautela.
V
Porque mientras tanto, hay quien se escandaliza porque el presidente Albiñana no hubiera acudido a Baleares para "jugar" al "personalismo" político de Tarradellas. Yo que me enteré cuando la decisión de no ir de nuestro presidente Albiñana estaba tomada -pese a que un malévolo periodista valenciano afirmara lo contrario y me achacara parte de la decisión de no ir- lo entendí como una prudente y sabia decisión política. Además de que ese día le esperaban los valencianos de un pueblo de Alicante. Ya habrá tiempo para los "encuentros". Mientras tanto, que el señor Tarradellas espere. Que es de políticos prudentes escoger el lugar y el momento.
Sobre todo cuando -además- ni los periodistas se escandalizan de que una autoridad municipal como la de Alicante rinda honores a Tarradellas en el mismo lugar en que semanas antes desairaba al presidente del Consell del País Valenciano, Albiñana.
VI
P.S. - Para tranquilizar a un ilustre contradictor mío de las páginas de "Levante", le diré dos cosas: cuando tomé posesión de mi cátedra de la Universidad de Valencia no juré los Principios del Movimiento; y, además, por no jurarlos retrasé durante más de seis meses mi incorporación al Colegio de Abogados. No los he jurado jamás. Y como él mismo suele decir, "Mare de Déu quina falta d'informació". Antes de hablar de hechos personales de los demás conviene enterarse mejor".
4 - València forta i gran (Une Valence forte et grande) (LAS PROVINCIAS. 28-1-1979)
Dans cet article, Broseta semble déjà confortablement installé dans le régionalisme espagnol de la bourgeoisie valencienne castillanisée (bien qu'il esquisse une légère critique de cette castillanisation). La preuve en est qu'il n'utilise plus le terme de "Pays Valencien", mais seulement celui de "Région". Cependant, la dernière partie de cet article est intéressante. Broseta, un homme intelligent et très observateur de la réalité, est conscient du monstre qu'il a contribué à créer (la violence blavériste), ce qui l'oblige à une critique très directe (ce qui est rare chez lui, qui préférait les ambiguïtés, comme nous l'avons déjà souligné).
I
"Cualquier momento en la vida de una comunidad es bueno para que los hombres y las mujeres que la integran analicen sus problemas y sean conscientes de sus decisiones. Los valencianos tenemos especiales problemas internos, pese a que nuestra Región es quizá la que con menor gravedad está soportando la problemática económica y social que el Gobierno, los partidos democráticos y las centrales sindicales están intentando resolver.
Pero pese a ello, parece evidente que los valencianos, empeñados en reencontrar nuestra propia identidad de pueblo diferenciado, estamos enzarzados en disputas y querellas internas, que nos dividen y nos debilitan. Andamos divididos y confundidos.
Mas los valencianos debemos empeñarnos, una vez más, en iniciar y fortalecer un profundo movimiento popular, que desde el corazón y pasando por la razón, nos conduzca como resultado a construir la Valencia "forta i gran", que históricamente fue y que puede y debe volver a ser, porque poseemos todos los medios para conseguirla, si trabajamos unidos y serenos.
Mas ¿qué debemos hacer para conseguirlo?
II
Debemos partir de una afirmación previa: somos una comunidad que posee una personalidad propia y definida, que siendo ya irremediablemente dual -lo que nos da mayor fortaleza- está integrada en la superior comunidad española. Por ello, sin debilitar nuestra condición de españoles, debemos fortalecer nuestra personalidad de valencianos que, necesario es decirlo, hemos olvidado en demasía durante muchísimos años. Todo ello se sintetiza en la afirmación "som valencians" que nos surge del sentimiento y debe pasar por la razón.
Mas ¿cómo fortalecer nuestra personalidad valenciana? Varios son los caminos que ante nosotros tenemos abiertos.
El primero ha de ser fortalecer nuestra propia lengua, la lengua valenciana, que pese al secular olvido desde el centralismo y desde un cierto sector de la burguesía valenciana, sobrevive potente y fuerte en grandes sectores del pueblo valenciano. Hemos de enaltecer y agradecer a los hombres y mujeres valencianos que la han mantenido viva y, especialmente, a los de los pueblos y comarcas que han salvado la lengua valenciana de la postergación y del olvido. Y hemos de potenciarla sin menoscabo del castellano, que es ya tan nuestro que nos sirve de unión con el resto de los españoles.
III
El segundo camino para alcanzar una "València forta i gran", es ser conscientes de que poseemos una cultura propia, la cultura valenciana, que se expresa ya tanto en valenciano como en castellano. Porque ¿quién puede dudar ya que nuestro Blasco Ibáñez o nuestro Miró o nuestro Miguel Hernández, cuando escriben en castellano, están haciendo también cultura valenciana de repercusión universal, porque son grandes valencianos que traducen nuestra idiosincrasia por un medio de expresión que como el castellano es ya también nuestro? Basta leer "La barraca" o los "Cuentos valencianos" de Blasco Ibáñez, para comprobarlo. ¿De qué sirve atacar -como se hizo y hace desde algún sector- esta realidad indiscutible? Sólo por debilitar nuestra cultura valenciana, que es irremediablemente dual, castellana y valenciana, y para debilitarnos como pueblo con personalidad propia.
Pero es que tenemos también una historia propia que cabe resaltar y enseñar. Como tenemos una geografía y una gastronomía, y un folklore y unas fiestas y unas costumbres que reivindicar, para que los valencianos -dentro de España- seamos cada vez más conscientes de nuestra personalidad, más solidarios y más fuertes. Para incrementar nuestra vinculación a lo nuestro y nuestro amor a esa Valencia que todos queremos "forta i gran".
Sin complejos y sin ataques a otros españoles, miembros de otras comunidades próximas o lejanas.
IV
Precisamente por ello hemos de decir a todos, que no son admisibles ni los ataques personales, ni las calumnias y difamaciones, ni las bombas dirigidas a los discrepantes. Todos somos y hemos de ser valencianos por encima de nuestras discrepancias. Y precisamente en este sentido quiero singularizar dos cosas.
Es la primera, el contenido de dos pintadas que leí ayer en una valla de una calle valenciana, en las que se ataca y se insulta a los catalanes. Y eso no puede ser. Una cosa es que discrepemos de algunos catalanes que, muy minoritariamente, defienden la concepción de los llamados "Países Catalanes", y otra muy distinta e inaceptable que unos valencianos insulten a los catalanes. Porque Cataluña es un pueblo grande y que estuvo, hace siglos, muy próximo a nosotros en determinados momentos históricos y, además, porque sin abdicar de nuestra condición de valenciano con Cataluña, como con cualquier otro pueblo de España, hemos de convivir. Tenemos en Valencia muchos catalanes trabajando con nosotros, cuya solidaridad y cuyo afecto los valencianos hemos conquistado y debemos mantener. Lo otro, o sea, el insulto, es una ofensa no ya a Cataluña sino a nuestra dignidad de valencianos.
La segunda cosa que quiero decir es que nosotros los valencianos, cualquiera que sea nuestra concepción de lo que es Valencia, ni podemos ni debemos menospreciar lo nuestro. No parece lícito que, por defender una ideología propia, haya quien menosprecie la "barraca", o nuestro "Himno Regional", o las fallas, calificadas peyorativamente por algunos de "folklóricas", o tache a la "senyera" con franja azul de fascista.
Todo eso es nuestro, exige nuestro respeto y sólo respetándolo y fomentando esas y otras muchas cosas nuestras, podremos construir la "València forta i gran" que queremos".
5 - Una auto(vía)pista para Valencia (Une autoroute pour Valence) (LAS PROVINCIAS. 11-9-1988)
Nous avons choisi ce dernier article pour démontrer l'orientation de Broseta à la fin de sa vie. Ainsi, dans cet article, au-delà des considérations économiques qu'il avance (ce n'est pas en vain, en tant que professeur de Droit Commercial, c'est un sujet qu'il a toujours traité), nous voulons attirer l'attention sur l'urgence et la nécessité que Broseta montre à propos de la connexion entre Valence et Madrid. Au cours de ses dernières années, Broseta semble avoir assumé toutes les valeurs de la bourgeoisie valencienne castillanisée, avec laquelle il s'était lié par son mariage avec Sol Bacharach. Et parmi ces valeurs, l'une des plus essentielles est celle de ce lien avec Madrid (qui implique, en contrepartie, une animosité avec la Catalogne, ce qui d'ailleurs fait le bonheur de la bourgeoisie valencienne). Même pour Broseta et pour la bourgeoisie valencienne de ces années, le lien économique avec Madrid semble plus important qu'un lien avec le reste de l'Europe (ce lien est garanti par l'autoroute AP-7 qui, bien sûr, passe par la Catalogne), une idée surprenante en tout cas, et dont nous laissons le soin au lecteur de juger.
"El reto social está planteado y se sintetiza en la siguiente pregunta: ¿Pueden las autovías que proyecta el MOPU para unir Valencia y Madrid satisfacer las necesidades del presente y del futuro de Valencia cuando estén terminadas?
Una respuesta exige dilucidar varias cuestiones.
I
El proyecto oficial diseñado desde el Ministerio madrileño consta de dos partes: convertir en autovía la carretera actual más larga de Madrid a Valencia por Albacete, que supone un trayecto de 100 kilómetros más que la actual N-III por Motilla del Palancar, y convertir en autovía alrededor de los 2/3 de la actual carretera nacional, pero no en su totalidad.
La oferta y la decisión del MOPU parecen inadecuadas e insuficientes. Tanto según las necesidades actuales de Valencia, como para las futuras, si Valencia quiere, como puede, convertirse en el primer puerto español del Mediterráneo. Es inadecuada, porque es inaceptable que nos ofrezcan una autovía que alargará en 100 kilómetros la distancia con Madrid. Es inadecuada la segunda oferta, porque es incompleta al mantener 1/3 de su trazado en su lamentable situación actual.
Demasiado larga una autovía lo que la hará siempre rechazable e impracticable para unirnos a Madrid. Incompleta e insuficiente la otra autovía.
II
Frente a esta oferta viaria, el presidente de la CEV ha pedido unir Madrid a Valencia no por las autovías proyectadas, sino por una autopista, libre o en su defecto de peaje, como única solución al tráfico actual de pasajeros y de mercancías y a la expansión del futuro económico y social de Castellón y de Valencia. Para convertir a nuestra Comunidad en el factor dinámico que debe ser, en un mundo moderno en el que las comunicaciones por autopista y no por autovía son factor esencial y determinante de su desarrollo económico y social.
Esta iniciativa empresarial demuestra la vitalidad de un sector de la sociedad civil valenciana, quizá nuestro único sector dinámico, de esta sociedad civil que los sociólogos modernos afirman ser más importante que la estatal, que la administrativa o pública o que la política.
III
Las autovías propuestas parecen insuficientes para las necesidades del tráfico presentes y mucho más para el futuro. Y son, en todo caso, insuficientes si se desea fomentar la presencia económica de nuestra Comunidad en el resto de España.
Ya serían insuficientes ahora, en el supuesto de que estuvieran terminadas, porque el actual tráfico de mercancías y de pasajeros no abandonaría la ruta más directa de la N-III para utilizar la más larga por Albacete que supone hacer 100 kilómetros más de carretera. Ni el coste económico, ni el tiempo empleado, ni las directivas de la CEE sobre tiempo máximo de conducción al volante harán utilizable esta solución larga, que al parecer de los expertos nace fallida para unir Madrid a Valencia. ¡Parecemos dispuestos a repetir el error histórico del ferrocarril a Madrid por Albacete, que es la causa de nuestras terribles comunicaciones ferroviarias con Madrid!
IV
Pero por donde más se nota la insuficiencia de las autovías es si se las contempla desde la perspectiva de lo que necesita nuestra Comunidad para asumir en el futuro la importancia social y económica que nos debe corresponder.
Desde esta perspectiva, Valencia es la primera región exportadora que necesita comunicaciones con todas las capitales de España, y Madrid es la más importante de todas. Valencia y Castellón -pues Alicante tiene su propia conexión directa- deben convertirse en los puertos de Madrid, de Castilla entera y desde ella en los puertos del tráfico mediterráneo hacia el Cantábrico. Con la autopista que se pide, Castellón y Valencia se convertirían incluso en paso del tráfico de mercancías de Madrid a Cataluña y de Cataluña a Madrid, porque éste preferiría hacerlo todo por autopista, como ocurre en toda Europa. Y por aquí pasaría todo el tráfico a Madrid y a la mayor parte de Castilla, proveniente del Mediterráneo y de toda la Europa del Sur.
V
En suma, que el futuro económico y social depende en parte de las comunicaciones, y para las de carretera la autopista es insustituíble como lo demuestra la Europa occidental.
La autopista con Madrid es esencial para nuestro futuro. Para comprenderlo así pensemos lo que sería hoy de Alicante, de Castellón y de Valencia sin la autopista que las une. El mayor caos reinaría en nuestra Comunidad sin esta autopista. Imaginemos lo que sería el tráfico Madrid-Valencia con autopista, y su incidencia en el futuro de nuestra Comunidad.
El presidente de la CEV, Pedro Agramunt, brindaba ayer la tarea al Presidente de la Generalidad. Tarea de los políticos es estudiar los proyectos para hacer posible lo que imposible parece y para convertir en realidad lo que parace utopía".
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