"Cuentan de un sabio que un día \ tan pobre y mísero estaba, que sólo se sustentaba \ de las hierbas que cogía. \ ¿Habrá otro, entre sí decía, \ más pobre y triste que yo? \ Y cuando el rostro volvió, \ halló la respuesta viendo \ que otro sabio iba cogiendo, \ las hierbas que él arrojó."
<< | Índex | >> Fernando Abril MartorellFernando Abril Martorell (Valence 1936-Madrid 1998) était valencien, bien qu'il ait été étroitement lié à Ségovie, d'où sa femme était originaire. Vice-président du gouvernement espagnol à l'époque d'Adolfo Suárez, on lui doit trois phrases :
Dans sa "défense", on peut dire qu'il a agi en "homme d'État". Conscient qu'avec l'avènement du régime démocratique en Espagne, il y aurait une flambée des nationalismes dans tout l'État, il a vu le "danger" pour l'État espagnol d'une union ou d'une alliance entre la Catalogne et le Pays Valencien à tous les niveaux (principalement économique, mais aussi démographique, politique, culturel, etc.) Dans son "accusation", tout d'abord, il faut dire qu'il est évidemment malheureux que dans la création de l'anti-catalanisme espagnol moderne dans le Pays Valencien, un Valencien ait eu un rôle si important. Parce qu'en plus, son dévouement à la cause anti-catalane dans le Pays Valencien a été total. Non seulement il a "blavérisé" le parti UCD naissant dans le Pays Valencien (qui tenait un discours identique à celui des groupes anti-catalans ultérieurs), mais on a dit qu'il a même financé de sa poche des groupes anti-catalans, comme la violente GAV (dont nous parlerons plus tard). De toute évidence, peut-être dans sa condition d'homme d'État, il a été le principal commanditaire et instigateur de l'anti-catalanisme dans le Pays Valencien pendant la transition espagnole, et tous les autres acteurs que nous nommerons ont donc répondu dans une large mesure à son instigation. Il est décédé d'un cancer en 1998. |